Le Courrier de l'environnement n°30, avril 1996
En hommage à la spécialisation nécessaire et bornée
sans contre-partie, et à ses conséquences désastreuses
(1).
Amen
De profundis... pour les espèces de Scherotheca, vers
de terre géants, et autres espèces jamais décrites et
éliminées par les activités humaines (mines, agriculture,
etc.) dispersant depuis lAntiquité des métaux lourds
puis des pesticides non évalués (2).
De profundis... pour la percolation (160 mm deau par heure en
moyenne) dans les sols de vignoble soumis aux orages méditerranéens
(3) et où les vers de terre ont été empoisonnés
par le cuivre de la bouillie bordelaise et les néo-pesticides.
De profundis... pour les biens, plantes, animaux, sols et hommes
emportés par des eaux qui nont pu percoler normalement, faute
de galeries de vers de terre.
De profundis... pour lintégration des connaissances
pédo-, zoo-, économico-, hydro-, phyto-, climato-, parasito-,
éco-« logiques » nécessaires pour une évaluation
sereine des risques mortifères dans lespace rural.
OBRA. LVMBRICORVM. ET. SAPIENTIA.
(1) Intégrologie, in M.B. Bouché, auctores MCMXCVI
(2) Abdul Rida A.M.M. et M.B. Bouché, Appl. Soil Ecol., MCMXCV.
(3) Al Addan et alteris, Acta MCMXCI, X Colloqium int. Pedozoologiae
par Marcel Bouché
INRA-CEFE/CNRS, BP 5051, 34033 Montpellier
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