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Ah, l'@
Cyberpoubelle
Internet rapide dans les campagnes (et les montagnes) ?
(suite)
Et sur /dpenv/ ?
Caractère obligatoire dans toute adresse de courriel, vous savez le
taper, c'est la touche " Zéro " en appuyant en même temps sur
" Alt Gr ". Vous vous débrouillez pour le prononcer mais, avouez,
vous hésitez entre arroba (= 11,5 kg, mesure espagnole ancienne
; le ¼ de 100 livres, mot venant de l'arabe 'rba = 4),
arobas (a rond bas de casse, c'est du jargon de typographe),
arrobase (ça n'existe pas), arrobe (non plus, mais c'est
ce que vous imposent les recommandations officielles, norme ISO 10646),
arobe (très chic, l'arobe du soir
), chez (ça
c'est du français : " chez Ouanadou " !), alt 64 (pour les
vieux munis de vieux logiciels), zigouigoui, vermicelle
(c'est pas classe), tortillon-machin-escargot (ça fait
assez incompétent), iule (ou " bête-zoreille " en
créole, comprennent les zoologistes). La situation peut vous pousser
à prononcer a-crochecoeur. Plus sérieusement, et dans
le cadre de vos relations internationales, vous locuterez apestaartje
(queue de singe), strudel (strudel), kukak (asticot),
sabaka (petit chien), zavinac (roll mops), chiocciola
(petite queue), at (chez)
Mon point de vue, après de brèves mais efficaces recherches
? C'est qu'il convient de dire ad. Car ce @ est une création
des moines copistes qui ont dessiné (en onciale) liées les
minuscules a et d du mot ad (à, chez - en latin).
D'ailleurs, c'est écrit dans Internet
Ma conclusion après
avoir mis ceci en pratique au téléphone ? C'est qu'on me demande
de répéter et que je dois recourir aux synonymes (ci-dessus).
À propos d'Internet, mon hypothèse (d'ancien zoologiste) a
été, furtivement, que les fameux @ y sont les produits ultimes
de la digestion des pages en ligne par les zooïdes, leurs étrons,
en quelque sorte. Mais comme les zooïdes n'ont jamais été
vus que sur des pages hautement digestes, à
www.inra.fr/dpenv
Que faites-vous de vos vieux fichiers informatiques ? Des images, des textes,
des sons que vous glissez dans la " corbeille " ou que vous y expédiez
d'un doigt décidé sur la touche Suppr ? Qui, pouvez-vous
penser (1), une fois la corbeille
vidée, sont anéantis ? Pour Elsa Mazeau, artiste plasticienne,
c'est du gâchis : " Ayez le clic vert ! ne gaspillez plus vos ordures
ménagères virtuelles. Par respect pour l'environnement,
déposez-les dans la Cyberpoubelle, elle s'occupe du retraitement
".
Effectivement, puisant dans ce gisement, d'autres internautes valoriseront
vos rebuts en des " travaux d'intelligence collective " qui seront exposés
sur le site de l'artiste, à
cyberpoubelle.medias-cite.org
Vous, producteur des déchets, avez le devoir de les trier, de façon
à ne pas envoyer à la Cyberpoubelle ce que vous avez de trop
toxique.
[R] Internet rapide dans les campagnes (et les montagnes) ? (suite)
Dans les campagnes électorales, ce n'est pas encore un cheval de bataille
indispensable aux candidats à la députation ou à la
présidence ; pourtant, la connexion à haut débit pour
tous et partout serait du même ordre que l'avènement des radios
" libres "
Et dans nos campagnes agricoles, voire bucoliques ? Un canton de la Sarthe,
Sillé-le-Guillaume, expérimente le Wi-Fi
(Libération, 14 janvier 2003), qui est une technologie de
réseau radio-électrique basé sur la norme 802.116, qui
utilise la bande de fréquence des 2,4 Ghz. Ce Wi-Fi permet la
création de réseaux publics à haut débit par
les entreprises, les écoles, les associations. Au prix d'un peu de
matériel et pour un coût global équivalent à un
gros rond-point, il peut faire bénéficier les habitants d'un
canton de l'Internet rapide, que le câble ne leur apportera pas, vu
leur éloignement et leur dispersion. Un canton n'a pas le droit
d'être opérateur (2) et il
doit passer par un intermédiaire : les branchés payent un
abonnement.
Est-ce la fin des déserts informatiques ruraux ? Peut-être bien.
Mais le procédé n'est pas sans risque, la norme (dont je vous
ai soigneusement recopié le numéro, ci-dessus) est jugée
insuffisante ; voire inadaptée car les communications peuvent être
trop facilement brouillées, interceptées, détournées
même. Pour mettre fin à cette insécurité, il faudrait
pouvoir user d'autres bandes de fréquence, " propriétés
" actuellement de l'armée.
En tous cas, une éleveuse qui attend de pied ferme l'Internet rapide,
c'est Ginette Sibylle, photographiée par The New-York Times
(16-17 février, suppl. au Monde) avec quelques-unes de ses
8 000 volailles.
Pas plus profond mais bien plus haut, c'est ce que vise Tsering Gyalzen,
de la tribu des Sherpas, avec son projet d'installer Internet au camp de
base sous l'Everest, à 5 000 m d'altitude. À deux heures à
pied plus bas, il construit une cabane pour y installer un relais satellite.
Entre la cabane et le camp, une liaison radio, comme ci-dessus. Les profits
(attendus) générés par ce " cybercafé " (la
brève de BBC News du 15 février 2003 ne dit rien des boissons
disponibles) serviront au nettoyage des ordures laissées par les
alpinistes.
Le site Internet compagnon du Courrier grossit mais reste alerte.
Il s'accroît (par à-coups
(3)) des éléments du Courrier (articles,
Brèves, Aveulouque, dessins
) qui vivront sur la Toile au-delà
de l'épuisement des stocks des numéros successifs. Il s'enrichit
de textes inédits : chaque jour, la Vache-folle-en-ligne délivre
un lot de reprises de dépêches et d'articles de la presse ;
à l'occasion, les Sujets - tout particulièrement celui
consacré à " Humanisme, biotechnologie et éthique de
la science ", animé par Pierre Guy, reçoivent des contributions
; et, lorsque le Courrier interroge ses lecteurs (une partie, en
l'occurrence les acteurs de l'enseignement supérieur agricole), le
résultat y est publié.
Bref, ça bouge. Il nous est suggéré de prévenir
à chaque fois les destinataires branchés (42% des inscrits)
des principaux événements et avènements, par un courriel
(bref et aussi peu invasif que possible). Mais nous entendons aussi les plaintes
de ceux qui souffrent d'un trop plein de messages. En tous cas, nous en prenons
le temps car c'est important : l'ultime relance pour l'opération Toilette
(voir au Tableau noir de la page 2 de couverture) est adressé
par courrier électronique aux assujettis. Qui se félicitent
de nous avoir confié leur adresse en @ (voir ci-dessus la
prononciation).
Autre souhait fréquent : celui d'y trouver une FAQ (foire aux questions).
Oui
Mais avec des réponses solides. Un travail qui dépasse
largement les capacités de notre toute petite équipe.
Si vous souhaitez discuter de la " vache folle ", rejoignez la liste ESB,
un club privé de 680 membres (scientifiques, éleveurs,
citoyens, bouchers, vétérinaires, etc.) où les informations
et les messages circulent par courriel, animé (et modéré)
par Yves Le Pape (voir à
www.inra.fr/dpenv/vchfoliste.htm).
Et si la question porte sur les insectes, j'ai ce qu'il vous faut, à
www.insectes.org : une FAQ toute
neuve mais déjà riche de renseignements accumulés, pour
un public de 4 à 104 ans, par François Lasserre, un animateur
de l'Office pour les insectes et leur environnement, appuyé par tout
le réseau de l'OPIE.
Mais ne closons pas cet Aveulouque sans étaler nos chiffres,
car nous en sommes assez fiers, vu qu'ils augmentent. Un logiciel nommé
Analog, c'est toujours lui - il est brave mais limité
-, compte
notamment les entrées, mesure le débit, note quelle page est
demandée et d'où clique le visiteur - il ne veut cependant
rien savoir du temps passé et ne vérifie jamais si l'internaute
a bien lu (et apprécié, et retenu) le contenu. Bref, durant
les 3 premières semaines de février 2003, le site
/dpenv/ a reçu plus de 20 000 " requêtes " et a "
débité " 296 Mo par semaine ; il a servi quelque 10 000 "
hôtes distincts ", provenant de partout (sur la planète Terre)
: de France (45%) puis de Belgique, du Canada, du Japon, d'Espagne, de Suisse,
d'Italie
et du Guatemala (1 clic). La Vache-folle-en-ligne est
ce qui se visite le plus (et de loin), suivie de la page des Fêtes
et Saints patrons, de l'Album, du Kiosque eaux,
de la page des Dossiers
Il y a plus de 4 700 fichiers, vous
pouvez tous les voir (ou entendre) et si vous souhaitez remonter la cote
de tel ou tel, à votre souris !
Mais fatiguez plutôt l'hôte de votre tapis-de-souris à
parcourir www.inra.fr/dpenv au gré des menus, pages
thématiques, liens internes et selon les résultats du
Farfouilleur, moteur de recherche nommé HtDig (mêmes
remarques que pour Analog, hélas).
A.F.