*Have a look on our marvelous web!
Pourquoi et comment le monde agricole utilise-t-il Internet
?
Le site du Courrier
www.inra.fr/dpenv/pa.htm
Internotules
La Vache folle en ligne www.inra.fr/dpenv/vchfol00.htm
et la liste ESB
Encadré I : la page vache folle
Le Rayon des revues
Insectes auxiliaires : lutte biologique
Encadré II : Le Dossier de l'environnement
Lutte biologique II
[R] Pourquoi et comment le monde agricole
utilise-t-il Internet ?
par Guy Waksman
ACTA Informatique
149, rue de Bercy, 75595 Paris cedex 12 ;
waksman@acta.asso.fr
ACTA Informatique, en collaboration avec le ministère de l'Agriculture (ENESAD-CNERTA à Dijon) a organisé le 2 mars 1999, au Salon international du machinisme agricole, un colloque dont l'objectif était de présenter des utilisations très variées d'Internet par le monde agricole et rural, et plus particulièrement, par les agriculteurs. Les participants ont pu apprécier les témoignages souvent passionnés des intervenants (1) rendant compte à la fois des avantages retirés et des difficultés rencontrées, et se faire une idée précise des sites et services proposés aujourd'hui.
L'ACTA
" Nos systèmes sont parfois impossibles à utiliser et, ce qui
est pire, les gens qui les utilisent croient que c'est de leur faute. En
fait, nos technologies sont très jeunes. Même des experts comme
moi, nous passons énormément de temps à essayer de les
faire marcher. Je crois que le défi central des technologistes pour
le XXIe siècle, ce sera de rendre naturel l'usage de ces matériels.
Cela prendra du temps, vingt ou trente ans peut-être. " (Michael Dertouzos,
directeur du laboratoire des sciences de l'ordinateur au MIT, Le Monde du
23 février 1999).
Dans ce contexte, il est indispensable de développer les actions
d'information et de formation qui pourront permettre au plus grand nombre
de bénéficier de ces outils dont la maîtrise reste bien
difficile. Par exemple, depuis la fin 1997, l'ACTA (Association de coordination
des techniques agricoles) diffuse chaque semaine une gazette électronique
appelée Du côté du web et de l'informatique agricole.
Cette gazette est envoyée gratuitement via Internet à près
de 2 000 personnes intéressées de près ou de loin par
le développement de l'informatique et des télécommunications
au service de l'agriculture et du monde rural. Ces personnes sont ainsi tenues
informées des nouveaux cédéroms ou sites web, nouveaux
logiciels, nouveaux usages, des problèmes pratiques, des annonces
des sociétés, etc. (2)
La diffusion de cette gazette est un des aspects de la contribution de l'ACTA
au projet européen Agrimedia, projet pour la réalisation duquel
l'ACTA est associée à l'ENESAD-CNERTA. Les autres aspects de
cette contribution
sont :
- l'organisation de réunions nationales de promotion du multimédia
en Agriculture ou de réunions techniques, par exemple dernièrement,
sur les problèmes de sécurité sur Internet. Les dossiers
de ces réunions Agrimedia sont disponibles sur le site de l'ACTA :
www.acta.asso.fr/actainfo/actainfo.htm
;
- la maintenance d'un catalogue des sites web et d'un catalogue de
cédéroms pour l'agriculture et le monde rural :
www.acta.asso.fr/acta/eunita.htm
;
- le développement d'une offre commerciale de produits et de services,
offre commune aux partenaires du projet. Cette offre devrait inclure
prochainement une proposition de serveur multimédia (Minitel, Internet,
fax) et le thesaurus Agrovoc de la FAO sous Windows.
Les sites agricoles favoris
Du 4 janvier au 14 février 1999, environ 150 internautes " agricoles
" dont quelques Canadiens et un Tunisien, ont répondu à ce
premier appel de l'ACTA demandant aux utilisateurs d'Internet agricole "
Quels sont vos sites agricoles favoris ? ".
Le vainqueur : Terre-net
(www.terre-net.fr). C'est de loin
le plus connu des services Internet agricoles, bien apprécié
par ses utilisateurs : " C'est beaucoup plus qu'un site, c'est une mine
d'informations agricoles " ; " C'est intéressant, à jour et
pas cher " ; " Je me rends régulièrement sur ce site, car il
présente deux intérêts majeurs : de l'information vaste
et diversifiée, et des liens avec un maximum d'autres sites agricoles
et c'est à partir de là que je trouve le plus facilement d'autres
sites qui m'intéressent ".
[ NDLR : Terre-Net était (déjà !) décrit
dans le Courrier n°31 (août 1997), rubrique Aveulouque. Depuis,
il a crû et embelli. Cinq rubriques : Actualités (Monde agricole,
MachiNet, PhytoNet, Vie des sociétés, Cours marchés,
Météo, Agenda, Le fil de l'AFP), Dossiers (Interviews,
Études, Archives), Annuaires (Professionnels, Produit de terroir,
Pratique Famille, Internet), Entre Nous (Forums, Des Questions ?, Actus
Terre-Net), Contacts (Prestations, Références, Nous contacter,
Infos éditeur).]
Hyltel (www.hyltel.fr) et Deltagri
(www.deltagri.fr) sont également
des sites très appréciés de leurs utilisateurs : " Le
site de Deltagri est d'une grande clarté. Il allie simplicité
et efficacité. "
[NDLR : Hyltel offre deux " carrefours ", celui de la production
porcine et celui de la production bovine, en attendant celui consacré
à la production avicole. Il s'affiche comme " le Web agricole utile
" et a été désigné comme le meilleur site internet
agricole au festival AgriCinéma du Syrpa.
Deltagri propose des produits de protection des cultures, semences, fertilisants,
conseils techniques, informations, analyses, formation.]
Des commentaires recueillis, il ressort que les utilisateurs sont sensibles
à l'effort que font certains sites d'actualiser en permanence les
informations proposées (" Le site du marché du porc fait preuve
d'une grande réactivité avec des cotations disponibles en fin
d'après midi et un regard sur les cours mondiaux ") et à la
qualité des contenus : " Le site Pioneer
(www.pioneer.com/France)
présente les critères retenus pour l'évaluation des
céréales et des fourrages. J'apprécie sa vision
orientée vers le futur " ; " L'INRA par sa base de données
sur les ravageurs
(www.inra.fr/HYPPZ/pa.htm)
est une mine de savoir " ; " Je trouve superbement bien fait le site d'Alliance
pastorale
(www.alliancepastorale.fr)
" Et la facilité d'utilisation est toujours appréciée
: " Je trouve le site de l'ACTA très
bien et surtout facile à visiter ".
Mais l'Internet agricole français n'est pas exempt de tout reproche,
avec tout d'abord le souhait de disposer d'informations " de première
fraîcheur " : " Beaucoup d'autres sites sont en construction ou
n'évoluent pas ou très peu ! " ; " Le Net manque de sites agricoles
à contenu informatif changeant fréquemment. On souhaiterait
avoir un site présentant les cours et marchés de façon
journalière. J'ai entendu parler d'un site d'une coopérative
qui répond à cette attente, mais ce n'est malheureusement
accessible que par les adhérents de cette coopérative. Par
contre, côté forum et information technique, on est très
bien servi par Terre-Net. C'est ce qui me convaincra à m'abonner
moi-même à Internet ".
Le coût des services proposés paraît un obstacle : " Comptagri
Bretagne (www.comptagri.com)
est un exemple de site très intéressant en terme de contenu,
pour comparer ses coûts, avoir des informations juridiques, fiscales...
gratuites (c'est rare) ".
Le risque d'être submergé par l'information est tout à
fait sensible : " D'autres sites sont agréables, entre autres Newholland,
qui est très intéressant, mais on peut s'y perdre ".
Ceci étant, l'Internet agricole ne se développera qu'avec les
autres services " non agricoles " : " À part ces sites agricoles,
je fréquente beaucoup d'autres sites mais de manière plus
occasionnelle, selon mes besoins et ceux des enfants ".
Internet et les instituts et centres techniques agricoles
Si l'ACTA et le CETIOM ont été connectés à Internet
dès le début des années 1990, l'usage d'Internet ne
se généralise progressivement au sein des ICTA que depuis
1996.
La messagerie électronique
Le courrier électronique est maintenant très répandu,
chaque membre du personnel disposant d'une adresse électronique
personnelle dans la plupart des ICTA. Les méthodes de travail des
ingénieurs et techniciens des ICTA en sont considérablement
modifiées.
En revanche, pour ce qui est des listes de diffusion, une seule fonctionne
: la cybergazette de l'ACTA (cf. ci-dessus). Et deux forums seulement sont
en activité : celui sur l'agriculture de précision animé
par l'ITCF sur Terre-net et celui sur Élevage et environnement sur
le site de l'Institut de l'élevage
(www.inst-elevage.asso.fr).
Le contenu des sites des ICTA
Ces sites offrent classiquement une présentation institutionnelle,
des communiqués de presse, le catalogue des publications, des articles,
des résumés de documents, des dépêches d'information,
des brochures et autres documents (à télédécharger).
Le CETIOM, le CTIFL et l'ASTREDHOR sont certainement en avance sur les autres
ICTA avec, pour les premiers, le développement en cours de l'accès
à la base de données et, pour le troisième, le
développement d'une base d'information sous Lotus Notes.
Un exemple : le site de l'Institut
de l'élevage
Il est conçu pour que l'Institut soit plus proche du réseau
de techniciens et des utilisateurs finaux de ses services, les éleveurs,
et répondre à trois préoccupations essentielles : ?
mieux transmettre, avec un transfert rapide des références
élaborées par l'Institut aux différents utilisateurs,
notamment des informations à brève durée de pertinence
(conjoncture économique...) et des fichiers de volume important et
à entrées multiples (index génétiques, fiches
systèmes d'exploitation, résultats d'essais et d'études...)
; ? mieux communiquer avec son public actuel, pour une véritable
interactivité avec ses partenaires, permettant de remonter leurs besoins,
la remise à jour à distance de banques de données,
l'animation de forums sur des questions d'actualité... ; ? toucher
d'autres publics, pour élargir son audience, notamment vers ses homologues
étrangers. Mais il faut aussi assumer une ouverture sur le grand public,
même si le site web conserve une orientation " professionnelle ".
Ainsi, le site de l'Institut de l'élevage a été voulu
:
- vivant, avec une rubrique hebdomadaire qui comprend les dépêches
intéressant le monde de l'élevage français, avec des
lieux d'échanges sur certains thèmes (le déjà
évoqué forum Élevage-Environnement, pour commencer)
;
- fonctionnel, avec des rubriques tournées vers les besoins de
l'utilisateur et ne reproduisant pas la structure de l'Institut, mettant
à disposition les références que produit l'Institut
et des liens vers les sites de ses partenaires ;
- attractif, mais dont la maquette ne pénalise pas les utilisateurs
non équipés dernier cri : chaque page est calculée pour
tenir dans une largeur de 640 pixels, et ne doit pas mette plus de 10 secondes
à se charger, même avec un modem de 14 400 bauds...
Tout le contraire d'une simple vitrine donc. C'est un chantier qui est mis
en place, qui sera progressivement enrichi par de nouvelles
fonctionnalités. La Toile est pour l'Institut un outil à la
fois coopératif et fédérateur, un outil de partenariat
qui permettra de mieux s'insérer dans le développement de
l'élevage.
Machinisme agricole
Le nombre de sites consacrés au machinisme s'est fortement
développé en 1998. Ces sites sont encore souvent embryonnaires,
du style " vitrine " avec parfois seulement un historique de l'entreprise
et une présentation rapide des produits. Ceci n'est pas toujours de
nature à intéresser les agriculteurs. Certains de ces sites
peuvent s'adresser en effet autant aux actionnaires ou au personnel qu'aux
clients potentiels. Malgré l'importance que représente le
marché français, tous les sites des entreprises multinationales
ne disposent pas encore d'une version en langue française. Actuellement,
on compte 70 constructeurs tracteurs et machines (dont 20 français),
10 concessionnaires et 15 divers (pièces, occasion). Pour trouver
ces sites, passer par l'ACTA ou par Terre-net, ou encore par Filmagri
(perso.infonie.fr/pilaroche)
ou taper le nom dans un moteur de recherche (comme
www.ariane6.com).
L'observatoire qualitatif du matériel agricole des CUMA
Mis en place en fin d'année 1996, il a permis la collecte des avis
de nombreux utilisateurs puisque près de 80 coopératives
d'utilisation de matériel agricole (CUMA) ? sur quatre départements
de la région Ouest ? ont participé aux premières
enquêtes. Les objectifs de l'Observatoire sont de recueillir
régulièrement des références sur l'utilisation
des matériels récents, de favoriser l'activité de
renseignements des animateurs machinisme départementaux par une collecte
systématique et une diffusion large et, enfin, de créer des
groupes d'utilisateurs (clubs constitués par les personnes de la CUMA
qui recueillent les informations sur le matériel de modèle
récent) favorisant l'échange entre les membres des groupes
et les animateurs machinisme.
Il s'agit ainsi de concevoir un réseau de références
(qualitatives) locales permettant une analyse fine des matériels
récents. Les enquêtes portent donc sur les points nouveaux du
matériel (boîte de transmission pour un tracteur, moteur pour
une ensileuse, etc.). Les expériences et avis d'utilisateurs ainsi
recueillis sur les nouveaux modèles concernent les points suivants
: conditions d'utilisation, performances, problèmes rencontrés,
préventions conseillées, avis global.
L'information est alors validée par les experts (conseillers machinisme)
et diffusée par plusieurs média, dont Internet. La fréquence
d'enquête sur ces matériels récents a nécessité
la mise en place d'un outil télématique. Celui-ci permet, dans
un premier temps, aux animateurs de communiquer les informations recueillies
et validées.
Cet outil doit également permettre la consultation des informations
recueillies (trois types d'utilisateurs), de faciliter les échanges
entre les membres du club et le rôle d'animateur et de fournisseur
d'informations des conseillers machinisme, d'encourager la participation
de toute personne consultant le service grâce à des forums de
discussion.
Un semencier : RAGT
Ce fut le premier semencier à ouvrir un site en français
(www.ragt-semences.com) au début
de l'été 1997. Ce site est destiné aux agriculteurs,
distributeurs et techniciens du monde agricole. Il est accessible en 3 langues
: français, allemand, anglais et présente des déclinaisons
spécifiques pour 14 pays européens : France, Allemagne, Autriche,
Suisse, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Royaume-Uni, Irlande, Danemark,
Suède, Pologne, République Tchèque, Slovénie.
Ce site comporte deux pôles distincts :
- une partie technique consacrée à la recherche et aux
variétés de RAGT. Sept espèces ou groupes d'espèces
sont présentés : maïs, tournesol, sorgho, soja,
fourragères, céréales, gazons ;
- une partie interactive particulièrement dynamique propose des
actualités et des animations auxquelles les agriculteurs sont
invités à participer. Ceux-ci avaient, par exemple, la
possibilité de s'inscrire cet automne à des démonstrations
de " Récolte en direct " par Internet. Ces animations construites
en partenariat avec les distributeurs, avaient pour objectif de vulgariser
une méthode de l'AGPM pour prévoir le rendement et la date
de récolte, en grain comme en ensilage. Aujourd'hui, l'agriculteur
peut consulter les résultats en ligne.
Plus de 250 résultats " grande parcelle " sont disponibles en maïs,
rien que pour la France. RAGT est aussi le premier semencier à mettre
à la disposition des maïsiculteurs les résultats officiels
de l'AGPM (janvier 1999). Il suffit de préciser le département
d'origine.
Avec plus de 12 000 visiteurs en 1998, ce site est maintenant
fréquenté par plus de 2 000 visiteurs chaque mois.
L'agriculteur français qui visite le site a en moyenne 41 ans, dispose
de 110 ha de SAU et possède un bon niveau de formation. Il a aussi
une famille de 2 à 3 enfants, raison de plus pour s'équiper
en internaute !
L'offre des centres de gestion : l'exemple de centres d'économie rurale
En Poitou-Charentes
Beaucoup d'entreprises hésitent à faire le pas vers Internet,
d'une part, parce qu'elles ne savent pas ce que cela va leur apporter et,
d'autre part, parce qu'il leur faut un équipement informatique et
téléphonique spécifique. C'est pourquoi les CER de
Poitou-Charentes se sont d'abord fixés comme objectifs de réaliser
des applications professionnelles interactives (par base de données)
répondant à des besoins précis, d'équiper les
entreprises en matériels et installations performants (réseau
RNIS, carte RNIS - 155 entreprises équipées à ce jour)
et de former les chefs d'entreprise à l'utilisation des nouvelles
technologies d'information et de communication. C'est le projet SIRCE
(système d'information régional pour la compétitivité
des entreprises), dont les contours sont dessinés sur le site
www.crcer.cernet.fr.
Au menu :
EDI : échanges des données informatisées entres les
fournisseurs et les entreprises dans des formats standard ; accès
aux écritures comptables sur une base Internet depuis le programme
de comptabilité.
Espace emploi : mise en relation des employeurs et des candidats, rédaction
automatisée de toutes les démarches administratives liées
à l'embauche.
Boutiques et galeries marchandes : pour accéder à un nouveau
concept de vente des produits du terroir, pour vendre directement au consommateur
sans passer par une plate-forme intermédiaire, pour être
sécurisés dans les transactions avec le partenariat de
Télécommerce : France Télécom et Crédit
agricole.
Structuration de l'information : portail organisé par les principales
organisations professionnelles du monde rural de Poitou-Charentes, collecte
et mise en forme des informations de différentes sources.
En projet : échanges d'informations par des forums organisés,
base de données des références économiques des
entreprises des CER, Net Conseil pour apporter des réponses aux questions
posées par les chefs d'entreprise, télémaintenance et
interactivité comptable.
Dans les Landes
Le CER40 traite 1 700 comptabilités au réel normal et
développe, depuis 1985, une politique forte d'équipement
informatique de ses adhérents. Autour d'une panoplie de logiciels
de gestion, 800 agriculteurs, à ce jour, utilisent un ordinateur chez
eux. Afin de répondre aux nouvelles exigences de ses clients de plus
en plus demandeurs de services spécifiques et complexes, le CER40
préconise depuis deux ans l'équipement d'outils multimédias
branchés sur Internet.
Télédépannage et mise à jour des logiciels :
en partenariat technique avec France Télécom, le CER favorise
l'équipement Numéris, plus fiable et plus rapide pour pouvoir
se faire télédépanner et recevoir les versions à
jour des logiciels de gestion.
Formation à l'utilisation d'Internet : avec l'appui financier du FSE
et du FAFEA, 200 agriculteurs ont été formés à
l'utilisation d'Internet autour de sessions de 3 jours par groupes de 5
personnes. En 1999, 120 adhérents nouveaux se sont inscrits à
cette formation.
Banque de données économiques : les agriculteurs landais pourront
consulter des informations économiques (marges brutes, ratios financiers
par système d'exploitation
), échanger via la messagerie
électronique des informations avec leur comptable, se faire conseiller
(sur le plan économique et sur le plan juridique).
Liaison avec la coopérative Maïsadour : le transfert des
données d'éléments de facturation et de comptabilité
existe depuis 10 ans, et prochainement, les agriculteurs pourront venir chercher
à leur gré, les éléments afin de mettre à
jour leur base comptable en temps réel.
Tourisme rural dans le Cantal et en Normandie
Le site de l'association " Bienvenue à la ferme dans le Cantal " propose
chambres d'hôtes, fermes auberges, fermes équestres, produits
fermiers, etc. avec des possibilités de réservation et de
commandes. Le produit, développé par Terre-net (ISAGRI),
relié à une base de données mise à jour
régulièrement par le service tourisme de la chambre d'Agriculture
du Cantal, est proposé en français
(www.bienvenue-a-la-ferme.com)
ou en anglais
(www.farm-tourism.com). L'objectif
du site est de faire connaître l'ensemble de ce catalogue en France
et à l'étranger 24 h sur 24 pour accroître le nombre
de réservations et de commandes. Chaque exploitation est
présentée individuellement avec les tarifs pratiqués,
les dates d'ouverture et les perspectives de loisirs intéressantes
à proximité. Une boîte aux lettres électronique
- qui peut être accessible par Minitel - permet à chaque agriculteur
qui le souhaite de recevoir des messages.
En Normandie, région pionnière en matière de Minitel
comme d'Internet, la première expérience internautique a
été la mise en service, en 1997, d'un site de promotion des
produits du terroir normand et de ses entreprises (www.iaa.cra-normandie.fr).
Un site qui, aujourd'hui, a atteint le rang de répertoire des industries
agro-alimentaires normandes à l'export. Porte ouverte sur 195 pays,
il permet d'offrir aux 130 entreprises " branchés " (sur 250) de nouveaux
horizons et de nouveaux contacts commerciaux.
Par ailleurs, la chambre régionale d'Agriculture de Normandie a
souhaité offrir de nouvelles occasions de contacts aux membres du
réseau Bienvenue à la ferme
(www.cra-normadie.fr/tourisme)
et un outil de recherche permet de choisir sa ferme normande en fonction
du département et des activités souhaitées. Chaque ferme
y bénéficie d'une fiche individuelle.
L'élevage de l'Espérou
L'exploitation familiale d'Annie et Alain Bruncher, située sur une
zone de polyculture élevage en Champagne-Ardenne s'étend sur
280 ha de blé, colza, maïs et prairies. Le couple d'exploitants
a deux salariés dont un responsable technique. Le quota est de 475
000 l, et bien que les productions animales n'occupent que le quart de la
surface, elles contribuent à plus de la moitié du chiffre
d'affaire.
Éleveurs sélectionneurs depuis 25 ans en vaches laitières
Holstein et Prim'Holstein, A. et A. Bruncher ont également
développé un rameau Red Holstein sur base Holstein pur. En
1998, leur troupeau, volontairement jeune, a produit 8 166 kg à 33,9
g/kg de TP (taux protéique) pour le marché de la
génétique.
Sans être féru d'informatique, mais pratiquant quelque peu,
ces éleveurs ont décidé de créer (début
1998) puis de maintenir eux-mêmes leur site (www.esperou.com), de
façon à garantir son indispensable évolutivité.
En réalité, une retouche fin 1998, à l'acquisition du
nom de domaine Esperou et les mises à jour des index tous les trois
mois. Les contacts sont intéressants mais n'ont pas débouché
sur un marché de dimension satisfaisante. C'est surtout un outil de
communication
Une offre innovante
Dans ce domaine des outils multimédia, l'innovation peut résider
dans les usages mais encore dans les techniques. Ainsi la société
Extranexions a-t-elle une offre de services innovants à destination
des exploitants agricoles :
- messagerie Internet " intelligente " accessible par courriel ou par Minitel,
mais également par Internet, donc non lié à un fournisseur
d'accès, accessible à distance aussi par lecture des messages
en synthèse vocale grâce à un simple téléphone
mobile ;
- accès à l'ensemble de la presse agricole avec possibilité
de voir la couverture et le sommaire et éventuellement, de pointer
vers le site du journal, de s'abonner, de rechercher des articles, de constituer
un dossier thématique, etc. ;
- outil de traçabilité marketing des productions agricoles.
Déclinable en viande, lait, produits fermiers, produits bio ;
- système de valorisation des récoltes
céréalières par préqualification des lots
apportés à l'organisme collecteur ;
- système de gestion prédictive de parc de machinisme agricole
motorisé et de certification des ventes d'occasion (liaisons avec
des bases de petites annonces) et support de garantie en bris-machine ;
- plate-forme de solutions pédagogiques sur Internet permettant de
numériser et visualiser des cours magistraux, en direct ou en
différé, et solutions de classes virtuelles en temps réel
avec caméras.
En conclusion
En 1998, le trafic Internet a quadruplé en France et une première
conclusion à tirer de la tenue de ce colloque " Pourquoi et comment
le monde agricole utilise-t-il Internet ? " est que l'agriculture a bien
suivi le reste de la société française sur le chemin
de ce média.
Une deuxième conclusion - qui nous rappelle le Minitel - est que,
d'une part, les utilisateurs attendent du contenu et non des " vitrines "
vides et que, d'autre part, les services qui ont un réel contenu,
sont encore insuffisamment connus parce que leur marketing est lui-même
insuffisant.
Une troisième conclusion est qu'il y a un immense besoin de formation.
Dans certaines régions, comme en Poitou-Charente et dans les Landes,
cet effort a été engagé. Il ne s'agit pas seulement
de former les exploitants agricoles à l'utilisation des outils, mais
aussi de se demander avec eux :
- comment Internet peut aider à la diffusion de messages techniques,
comme au développement de la vie associative au niveau des CETA, des
CUMA et des coopératives, par exemple ;
- comment Internet peut permettre de commercialiser en direct des produits
ou des services d'agritourisme ?
- comment Internet peut aider à garantir la traçabilité
des produits ?
- comment Internet peut contribuer - avec le télétravail notamment
- à la vitalité du monde rural ?
[R] Le site du Courrier
www.inra.fr/dpenv/pa.htm
Ça va.
Une fréquentation qui ne faiblit pas, au contraire (6 182 clics par
jour, 64 Mo de données transférées par jour et 8 822
ordinateurs visiteurs distincts en juin 1999), un contenu qui s'enrichit
(les articles de plusieurs numéros du Courrier, aux stocks
d'exemplaires-papier épuisés, mis en ligne, les mises à
jour indispensables faites
), une bonne place dans les annuaires de
sites et une excellente visibilité au travers des moteurs de recherche,
des témoignages de satisfaction et pas de récriminations
Les thèmes (OGM,
paysages, forêt,
eau, etc.) et les " kiosques
" correspondants sont fort fréquentés et les articles mis
en ligne trouvent, c'est évident, un second lectorat sur ce média.
La maintenance de cet ensemble de plus de 2 000 fichiers, dont certains doivent
être tenus à jour, occupe suffisamment son webmestre, qui n'annonce
pas de révolution fondamentale ni d'extension géante et, toujours
pour ce qui est de ce siècle, prévoit que la présentation
restera simple et rustique. Mais ne remettez jamais au lendemain le Coup
d'il sur les nouveautés !
Petite statistique - qui vaut ce qu'elle vaut ? : sur 100 destinataires du
Courrier, 15 ont une adresse de courriel connue.
Et que font ces bestiaux DPENV (défenseurs et promoteurs de
l'environnement) présents de-ci de-là sur toutes les pages
de l'infoservice du Courrier ? Ils saluent l'internaute de passage - c'est
leur mission - et, plus longuement, le visiteur intéressé et,
jusqu'à ce qu'il ait fini, celui qui contemple ou apprend par cur
la page. Ça mange quoi ? Des octets et de la bande passante comme
tout ce qui peuple la Toile, mais avec sobriété. Que fait-on
du lisier ? On le recycle (très proprement) dans nos machines
informatiques.
C'est bien.
Les Internotules sont des notules pour les internautes et pour ceux qui vont le devenir.
Le Bulletin des biotechnologies de l'INRA (par André Berkaloff) est en ligne à http://www.inra.fr/Internet/Produits/BBT/index.htm
Le Monarque, Danaus plexippus, Insecte Lépidoptère souffrant (au laboratoire) de l'ingestion de pollen de maïs Bt (transgénique) américain, a été monté en épingle sur le site www.inra.fr/OPIE-Insectes/pa.htm, dont la page d'accueil a été par ailleurs redessinée : un site entomologique et écologique à revisiter, si ce n'est déjà fait .
Voici un excellent robinet à informations très fraîches, issues de l'AFP, en Sciences et technologies - dans les domaines Agronomie, Archéologie, Biologie, Énergie, Environnement, Espace, Géologie, Informatique, Médecine, Zoologie, offert par Science et Avenir à l'adresse www.sciences-et-avenir.com
L'internaute distingué est inscrit (c'est gratuit et ça marche bien) au bulletin d'alerte de SciCentral (www.scicentral.com/), remarquable site dont il scrute par ailleurs les pages pour lire le premier (et en anglais) les articles scientifiques (essentiellement de vulgarisation) qui viennent de paraître sur le Web.
Au sein de l'Union européenne, on a vu doubler le nombre d'internautes entre 1997 et fin 1998 (selon Eurostat) ; 8,3% des ménages sont connectés à Internet - mais c'est une moyenne entre des pays comme la Suède (près de 40%) et la Grèce (2,9%). Où en est-on en France ? Bien bas : 3,9%, sensiblement en dessous de l'Espagne. Au travail, 13,3% des Européens utilisent Internet.
La vache folle en ligne www.inra.fr/dpenv/vchfol00.htm et la liste ESB
Depuis plus de deux ans maintenant, la page Vache
folle en ligne tient à jour, autant que faire se peut,
l'actualité de l'Encéphalopathie spongiforme bovine, dite maladie
de la vache folle, et plus généralement sur ce qui, de près
ou de loin, concerne les maladies à prions.
C'est en priorité l'actualité francophone de la Toile qui est
exploitée à cette fin et, en particulier, les dépêches
d'agence, bien accessibles désormais. En effet, il ne s'agit pas de
faire double emploi avec les sites Web anglophones qui suivent de près
les événements dans les pays anglo-saxons.
On s'intéresse donc aussi bien à ce qui constitue le noyau
dur scientifique de ce thème, c'est-à-dire les recherches autour
de la thématique " prion " qu'à des questions plus technologiques
comme les informations sur les farines animales et l'industrie de
l'équarrissage, qui ont récemment alimenté la chronique
à la suite des révélations du Canard
enchaîné.
Bien évidemment, on n'hésite pas à élargir aussi
les points de vue en direction des questions de sécurité sanitaire
dans la mesure où elles ont un lien, même indirect, avec la
crise de la vache folle.
Chaque fois que c'est possible, on renvoie aux sites qui publient des
informations ou des documents sur ces questions. La page veut en quelque
sorte assurer une veille internautique et, à notre connaissance, ce
travail reste original.
Dans le prolongement de cette page, nous avons créé, en mai
1999, une " liste de diffusion ", la liste ESB, qui voudrait être le
pendant en langue française de la BSE-L anglaise. Nous n'en sommes
pas là pour le moment ; mais cette liste réunit déjà
plus de 50 personnes de tous horizons. Chaque inscrit (pour faire partie
de cette liste, utiliser l'outil en ligne ou contacter l'auteur) reçoit
dans sa boîte aux lettres électronique une lettre dont la
périodicité a pu rester jusqu'à présent hebdomadaire
et qui est une sorte de complément à la page de la Toile, en
même temps qu'un moyen d'être informé très vite
sur l'actualité scientifique, médiatique, technique ou politique
de l'ESB.
Yves Le Pape
lepape@grenoble.inra.fr
La page Vache folle en ligne est la rubrique la plus visitée du site du Courrier de l'environnement. Elle comporte une pile de communiqués, le plus récent étant sur le dessus, des liens indispensables vers le reste du Web et le sommaire du Dossier La crise de la vache folle, établi en 1996 par Stéphane Petitjean, un ensemble copieux de textes (illustrés) toujours très consulté. Les communiqués anciens ne sont pas effacés mais rangés dans une page d'archives.
[R] Le Rayon des revues rayonrev.htm
Le Rayon des revues est le catalogue commenté des titres des revues
(journaux, magazines, e-zines et autres publications périodiques)
qui parviennent au Courrier (merci aux éditeurs qui acceptent la formule
de l'échange avec notre revue) et qui font l'objet d'une mention dans
la section " On signale " de la Bibliographie, rubrique copieuse présente
dans chaque livraison. La citation d'un titre (avec ou sans appréciation
et/ou mention du contenu) n'a rien de systématique ni de périodique
ni d'obligatoire, c'est la règle. Le Rayon constitue un catalogue
qui pourra inspirer ceux qui veulent se constituer une sérieuse
bibliothèque d'honnête environnementaliste et même
d'écologiste distingué, il permet de saisir la
bibliodiversité, essentiellement franco-francophone et telle que nous
la voyons. Pour chaque titre, on livre quelques renseignements utiles, comme
la périodicité, un petit commentaire (subjectif), les
coordonnées de l'éditeur (mais pas les prix). Très
bientôt, on disposera d'un classement (revues généralistes,
institutionnelles, associatives, des voisins européens et
méditerranéens
). Ce catalogue est périodiquement
rafraîchi, augmenté, toiletté, mis à jour.
L'ensemble des Bibliographies du Courrier, recensions détaillées
parues dans " On a lu, on a vu " et articles brefs du " On signale " est
disponible sur Internet, et ce depuis le numéro 11 de septembre 1990.
Les pages sont transcrites telles quelles et les adresses des éditeurs
ne sont pas actualisées ; pour ce qui est des revues, on se reportera
donc au Rayon. Le moteur de recherche (en page d'accueil) permet de farfouiller
dans l'ensemble du site du Courrier : il trouve (s'il n'est pas en panne,
ce qui lui arrive
) les occurrences des mots posés et en donne
le contexte - une quête impossible avec des mots trop courants. Sinon,
l'accès se fait livraison par livraison, à partir de la page
Ressources bibliographiques du Courrier
biblio.htm
On trouvera ci-après la liste des titres représentés
sur ce Rayon : elle pourra donner envie à des lecteurs d'étendre
leurs lectures, à des internautes d'aller cliquer sur ces pages riches,
à de futurs branchés de réfléchir à une
prochaine connexion, à des éditeurs (de la place, institutionnels
ou associatifs) de nous envoyer (gratis pro deo) leur titre, absent pour
l'heure.
A.F. et S.L.P.
Pour en savoir plus sur chacun de ces titres, actionnez votre mulot.
NB : la présente liste n'a pas été alourdie de titres
aussi évidents que Le Monde ou Le Courrier de l'environnement
de l'INRA, ni de titres en langues étrangères - on en trouvera
certains sur la page web.
[R] Insectes auxiliaires : lutte biologique
www.inra.fr/OPIE-Insectes/luttebio.htm
Au menu d'une très longue page :
La " lutte bio " en quelques phrases
(de la Coccinelle Novius cardinalis, vainqueur de la Cochenille australienne
en 1888, aux Trichogrammes bien connus des lecteurs du Courrier).
Pour approfondir le sujet
- Les mots de la LB : vocabulaire et définitions
(repris de l'article de Jourdheuil, Grison et Fraval publié en 1991
dans le
Courrier,
très lu sur Internet, et qui vieillit bien ; mais la mise au point
des définitions est aussi importante que délicate
à
suivre dans le Dossier) ;
- Autres méthodes non chimiques
(la panoplie est vaste, tout n'est pas utilisable
) ;
- Un historique
le résumé de l'article suscité et un lien vers son texte
intégral ;
- D'autres articles en ligne
la lutte bio au travers des pages du Courrier, un sujet souvent
traité ;
- Le Dossier de l'environnement Lutte biologique II
(encadré ci-dessous).
La lutte bio sur La Toile et sur le Web
Il est des sujets plus rebattus et mieux traités que la lutte biologique
sur la Toile. Quelques sites, cependant, méritent le clic. En revanche,
le Web anglophone est une mine de renseignements ; on fournit quelques points
d'entrée.
Et à votre avis ?
(un appel à commentaires pour enrichir le sujet et la discussion).
Ci-dessous, la Genette, auxiliaire indigène de lutte biologique contre les Rongeurs domestiques en Europe occidentale, remplacée par le Chat domestique, auxiliaire exotique rapporté des Croisades.
Le Dossier de l'environnement
Lutte biologique II
La Mission environnement-société (ME&S) de l'INRA, alors
" Cellule environnement ", avait publié en 1993 un dossier Lutte
biologique, réalisé par Alain Fraval. Les 1 500 exemplaires
sont tous distribués, le sujet est toujours chaud : d'où le
projet (que la présente page accompagne) d'un nouveau dossier, au
contenu original, dont se chargent A. Fraval et Christine Silvy
(INRA-Montpellier).
L'ouvrage, un " fort volume " papier dans un premier temps, comportera 4
parties :
- Textes : une douzaine d'articles, reprises, adaptations et contributions
originales de spécialistes ;
- Avis : ce qu'on pense de la lutte bio, à partir des réponses
de chercheurs, d'agriculteurs, de journalistes, d'associatifs... à
une enquête menée par Maud Buisine ;
- Quantifions : les chiffres de la lutte bio par entomophages et par
biopesticides ;
- Annexes : adresses, orientation bibliographique, liens internautiques...
Ce Dossier prendra vraisemblablement le n°19
de la collection et sa diffusion sera confiée, selon le rituel, à
INRA Éditions. Voir en 3e de couv.
(1) Tous nos
remerciements à tous les intervenants du colloque du 2 mars 1999,
dont les interventions ont été reprises ici :
Pierre Laroche (machinisme agricole), pilaroche@infonie.fr ; Bernard Airieau
(Institut de l'élevage), airieau@wanadoo.fr ; Patrick Grégoire
(RAGT), gregoire@ragt.fr ; Pierre-Guy Guiscafre (FFNCUMA),
pierre.guiscafre@cuma.fr ; Jean-Yves Loc'h (CRCER Poitou-Charentes),
crcer@cernet.fr ; Anne-Marie Franiatte (chambre d'Agriculture du Cantal),
ca.cantal@wanadoo.fr ; Jocelyn Fontaine (CRA de Normandie),
jfontaine@cra-normandie.fr : Eric Labarthe (CER40), Eric.Labarthe@wanadoo.fr
; Annie et Alain Bruncher (éleveurs), abruncher@esperou.com ; Christian
Gentilleau (Hyltel), ch.gentilleau@hyltel.fr ; Jacques Degroote (Extraexions),
degroote@agromail.com.[VU]
(2) Tous les lecteurs du Courrier (rubrique Aveulouque) ont
vocation à devenir destinataire de cet organe. Il leur suffit d'envoyer
un petit mél à l'auteur, waksman@acta.asso.fr
[VU]
Vers l'Album des Aveulouques